
. . . les bas humides, de glace ou de sel, étoile du nord, constellation du sud, l’espace temps s’étire et s’étend, s’ouvre et se déchire, alors que sous les astres, brille le passeur d’aurore, collecteur des songes collectors, glaneur des rêves de l’instant et de ceux à venir,
enchanteur d’une journée passée à sourire.

Tourne l’heure et entre le tic et le tac des aiguilles,
résonne dans le vent l’écho des rires en choeur,
symphonie de délire sans raison, éclat de vie comme éclate sous la dent le raisin, pupilles qui brillent et
reflètent la réalité de la nuit précédant sa journée.

Journée de ride aux mille et une lignes sans prendre
une ride, de la soyeuse Blanche Neige, du Grand Bleu
déferlant ou de la Mer Noire d’Asphalte quand vient la nuit nulle courbe ne devient grise, mais, pétillantes et grisantes, arpentent les rêves éveillés de ceux qui chantent et trinquent sous les étoiles acidulées. . .
